Violences faites aux femmes : les procureurs d’Angers et Saumur répondent aux questions du public

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Publié le 24/11/2022 10:00:35

Dans un rendez-vous inédit, les deux procureurs du Maine-et-Loire reçoivent le public en compagnie de leurs partenaires pour discuter de la politique pénale dans ce domaine et des moyens mis en œuvre.

« Que fait la justice ? »

La question un brin provocatrice sert à introduire un rendez-vous inédit : au palais de justice d’Angers, dans le cadre de la journée d’élimination des violences faites aux femmes, les procureurs d’Angers, Éric Bouillard, et de Saumur, Alexandra Verron, accueillent le public pour répondre aux questions qu’il se pose. L’occasion de présenter les actions et les partenaires.

Ce vendredi 25 novembre, à partir de 14 h, salle de la cour d’assises au palais de justice d’Angers, place Leclerc. Inscription obligatoire à chcab.ca-angers@justice.fr

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Soit le nombre de poursuites engagées en 2021 par les tribunaux judiciaires d’Angers et de Saumur. Dont 74 en comparution immédiate. En 2019, le nombre de poursuites se limitait à 290, dont 33 en comparution immédiate. On passe du simple au double.

Partenaires

Cette journée offrira l’occasion au parquet d’Angers de présenter ses nouveaux partenaires associatifs. En plus des « partenaires historiques, Médiations 49 et France victimes, nous laisserons la parole à des associations nouvellement habilitées : Solidarité femmes 49 et CIDFF49 », énumère le procureur d’Angers Éric Bouillard qui souhaite « élargir le spectre du repérage ». Le Conseil départemental de l’ordre des médecins signera la convention départementale « pour aider les médecins libéraux qui se retrouvent avec les familles qui se déchirent ».

Logements, éducation

Le parquet d’Angers forme le vœu de « retrouver le logement d’éviction, soutient Salima Djeglou, vice-procureure. Le déménagement doit reposer sur l’auteur plus que la victime. En 2019, nous avons récupéré un premier logement. Puis un second en 2020, les deux occupés à 100 %. On en souhaiterait plus. Pourquoi pas un foyer comme à Amiens. » Ceci pour éviter « la double peine, la séparation sanction, de devoir partir après des violences », soutient Éric Bouillard. Le parquet n’oublie pas la nécessaire « éducation des mineurs à la violence, à la télé, au domicile ».

Crédits image et texte : Ouest France©
Source : https://www.ouest-france.fr/faits-divers/violences/violences-faites-aux-femmes-les-procureurs-d-angers-et-saumur-repondent-aux-questions-du-public-b11b6d20-6b37-11ed-a4bc-1fa2e638806c