Publié le 10/02/2023 13:34:10
Cette drogue de synthèse est semblable au cannabis mais présente des risques d’effets encore plus néfastes.
Les trois lycéens de Sucy-en-Brie (Val-de-Marne) hospitalisés mercredi avaient consommé du « Buddha Blues ». Il s’agit d’un cannabis de synthèse toxique qui provoque les mêmes effets que le THC, la molécule psychotrope du cannabis, a indiqué ce vendredi le parquet de Créteil.
Dans un communiqué, le rectorat a rappelé « la dangerosité qu’il y a à prendre des substances non connues, et notamment des drogues de synthèse », et « réaffirme l’engagement de l’académie dans une politique de prévention des conduites addictives en milieu scolaire ».
Ces trois élèves ont été hospitalisés mercredi matin après avoir inhalé cette substance « par vapotage » avec une cigarette électronique, selon une source policière. L’un des jeunes a eu un malaise alors que les deux autres ont été pris de nausées et de palpitations.
Surnommé « Pète ton crâne »
Selon le parquet, les trois victimes « sont sorties de l’hôpital mercredi sans séquelles ». Deux autres jeunes soupçonnés de leur avoir vendu le « Buddha Blues » ont été placés en garde à vue. Elles ont été levées jeudi « dans l’attente notamment du retour des échantillons de sang des trois victimes », précise le parquet.
Interrogée par le Parisien, une lycéenne de l’établissement des élèves hospitalisés a été très surprise à la vue des camions de pompiers et de police. Sur ce qui est arrivé à ces trois jeunes, elle se perd en hypothèses. « Peut-être que c’était mal dosé ou que c’était leur première fois. »
Egalement surnommée PTC (pour « Pète ton crâne »), cette drogue de synthèse, vendue sous forme liquide ou en poudre, circule depuis plusieurs années de manière sporadique dans les établissements scolaires en France. En avril 2022, plusieurs lycéens avaient été hospitalisés dans le département du Nord et à Tarbes (Hautes-Pyrénées) après en avoir consommé.
Crédits image et texte : Le Parisien©
Source : https://www.leparisien.fr/faits-divers/val-de-marne-les-lyceens-hospitalises-avaient-consomme-du-buddha-blues-10-02-2023-5D3SHYE7GZCKVOVZP7GV4QFBLQ.php