Tarn. L’homme condamné en 2020 pour le meurtre d’Amandine Estrabaud jugé en appel aux assises

logo Ouest France illustration Tarn. L’homme condamné en 2020 pour le meurtre d’Amandine Estrabaud jugé en appel aux assises

Publié le 15/11/2021 16:08:12

L’homme qui avait été condamné à 30 ans de réclusion criminelle en octobre 2020 pour l’enlèvement, le viol et le meurtre à Roquecourbe (Tarn) d’Amandine Estrabaud va être jugé en appel ce lundi 15 novembre par la cour d’assises de Haute-Garonne. Huit ans après, le corps de la jeune femme n’a toujours pas été retrouvé.

Ce lundi 15 novembre s’est ouvert aux assises de la Haute-Garonne, le procès en appel de Guerric Jehanno, 33 ans, qui avait été condamné en octobre 2020 à 30 ans de prison pour l’enlèvement, le viol et le meurtre à Roquecourbe (Tarn) d’Amandine Estrabaud, rapporte 20 Minutes. À l’heure actuelle, aucune preuve matérielle attestant de ces faits n’a néanmoins pu être apportée. Par ailleurs, le corps d’Amandine Estrabaud, déclarée disparue depuis le 18 juin 2013, n’a toujours pas été retrouvé.

À l’époque, l’homme qui connaissait la victime avait été condamné à la suite d’aveux qu’il aurait fait à quatre de ses codétenus, l’un d’eux ayant même pu produire une carte de l’endroit où se trouverait le corps, indique le site d’information. « Des ragots intéressés et non concordants », pour son avocat Simon Cohen, qui rappelle l’absence de preuves matérielles dans ce dossier. La dépendance du meurtrier présumé aux jeux vidéo et à la pornographie avait également été longuement évoquée lors du premier procès.

Une mystérieuse disparition

Pour Simon Cohen, ce dossier « disqualifie notre système de preuves, les innocents ne sont plus à l’abri d’une condamnation ». Le conseil a notamment mentionné la possibilité qu’Amandine Estrabaud ait simplement disparu, aucun cri n’ayant été entendu, ni aucune trace de sang retrouvée. Selon lui, cette disparition pourrait aussi être liée à l’œuvre d’un tueur en série encore inconnu, précise 20 Minutes.

Lors de sa disparition, Amandine Estrabaud venait de rompre avec son compagnon, ce qui avait invité les enquêteurs à envisager l’hypothèse d’une « conduite imprévisible ». Une boucle d’oreille et des chaussures lui appartenant avaient cependant été découvertes près de son pavillon dont la porte était restée ouverte, laissant penser à un enlèvement.

Crédits image et texte : Ouest France©
Source : https://www.ouest-france.fr/region-occitanie/roquecourbe-81210/tarn-l-homme-condamne-en-2020-pour-le-meurtre-d-amandine-estrabaud-juge-en-appel-aux-assises-7512077