Publié le 06/05/2022 08:27:16
Selon le parquet général de la cour d’appel de Rennes, le motif de ces agissements n’a pas encore été identifié.
Les cas se multiplient ces dernières semaines. Depuis le mois de décembre, près de soixante-neuf piqûres ont été recensées dans des discothèques et établissements du même type en Bretagne administrative et Loire-Atlantique, sans qu’aucune substance toxique ne soit découverte, a annoncé le parquet général dans un communiqué. « Le motif de ces agissements, sans contrepartie associée, vol ou violences corollaires, n’est pas identifié », écrit le parquet général de la cour d’appel de Rennes, dont le ressort s’étend sur les cinq départements de la Bretagne historique.
Quinze cas de piqûres ont ainsi été signalés à Rennes, 43 à Nantes, quatre à Vannes, un à Lorient, quatre à Saint-Malo, un à Saint-Nazaire et un à Brest, liste-t-il. « Des investigations, notamment d’analyse et d’expertise, ont été diligentées. Les résultats de ces analyses biologiques sont tous négatifs, tant au GHB (la drogue dite du violeur) qu’à d’autres substances toxiques », souligne le parquet général. Dans le but de donner « une réponse cohérente et globale » à ce phénomène, le procureur général a cependant donné l’instruction que les services d’enquête soient cosaisis avec leur « échelon régional ou zonal ».
Depuis la réouverture des boîtes de nuit le 16 février dernier, les plaintes s’enchaînent concernant des cas similaires en boîtes de nuit, notamment à Grenoble, en Isère, à Béziers, dans l’Hérault, à Tours, en Indre-et-Loire, à Saint-Malo et Rennes, en Ille-et-Vilaine ou encore Périgueux, en Dordogne. Des spectateurs du Printemps de Bourges ou encore d’un concert du rappeur Ninho à Lyon, ont également remarqué des points rouges sur leur peau après ces événements.
Crédits image et texte : Le Parisien©
Source : https://www.leparisien.fr/faits-divers/rennes-69-piqures-recensees-dans-des-discotheques-depuis-decembre-06-05-2022-3I2R7BA7MBESFA4IROELH6E26Q.php