Publié le 13/02/2023 17:02:38
Le récit de Solène, réchappée par miracle du feu, a bouleversé la cour d’assises de Paris, au sixième jour du procès d’Essia B. La jeune femme vivait au 7e étage de l’immeuble qui a été incendié en 2019.
Ce 4 février 2019, Solène B., alors âgée de 34 ans, rentrait chez elle pour se coucher tôt. « J’étais contente parce que j’avais fait une heure trente de sport. » Résidente depuis 2017 du 17 bis de la rue Erlanger (Paris XVIe), au 7e étage, cette jeune architecte venue à Paris pour travailler aimait son appartement. « Il donnait sur courette. On entendait le chant des oiseaux. » Peu importe que son beau-frère, sapeur-pompier professionnel, l’ait un jour avertie : « S’il y a le feu, tu es dans la merde. Les camions ne pourront pas arriver. » « Vers minuit, j’ai entendu des bruits. J’ai ouvert mon volet de 20 cm. J’ai entendu les alarmes incendie et là, j’ai compris qu’il y avait le feu », relate-t-elle, en pleurs, face à la cour d’assises de Paris.
Crédits image et texte : Le Parisien©
Source : https://www.leparisien.fr/faits-divers/proces-de-lincendie-de-la-rue-erlanger-jai-limpression-detre-entouree-des-morts-de-limmeuble-13-02-2023-YUKHNQMEF5G4TMJC35DB2DXQGU.php