Publié le 05/02/2023 06:40:00
Le procès d’Essia B. s’ouvre ce lundi devant la cour d’assises de Paris. Elle est soupçonnée d’avoir mis le feu à un immeuble du XVIe arrondissement de Paris en février 2019. Un drame qui a fait 10 morts dont Adèle, 31 ans. Sa mère Pascale est restée au téléphone avec elle jusqu’à la fin.
Pascale habite encore à deux pas de la rue Erlanger. Elle a bien essayé de déménager. De partir loin de cette rue du XVIe arrondissement de Paris. Mais le confinement est arrivé. Et ses valises n’ont pas bougé. Qu’importe. « Où que j’aille, j’ai le même poids en moi », glisse-t-elle au téléphone. Pendant sept ans, cette ingénieure en bâtiment et architecte s’est rendue chaque semaine au numéro 17 bis. Adèle, sa fille, y vivait au huitième étage. Pascale ressasse leurs interminables conversations. Elle continue d’ailleurs à « lui parler tout le temps dans [s]a tête ». Mais depuis cette terrible nuit du 4 au 5 février 2019, ses paroles se heurtent à une « absence insupportable ».
Crédits image et texte : Le Parisien©
Source : https://www.leparisien.fr/faits-divers/proces-de-lincendie-de-la-rue-erlanger-a-paris-ma-fille-est-morte-sur-un-bucher-05-02-2023-E4PQRJ3YOFAA5EELXEAGTJFWXM.php