Publié le 10/08/2021 14:54:51
L’homme soupçonné d’avoir assassiné le père Olivier Maire avait été placé placé en détention provisoire, puis libéré sous contrôle judicaire dans l’attente de son procès pour l’incendie de la cathédrale de Nantes. Une remise en liberté qui a révolté de nombreux élus LR et RN. Mais les procédures judiciaires ont été respectées, rappellent une magistrate et un avocat.
À huit mois de la présidentielle, le meurtre du père Olivier Maire en Vendée fait l’objet de polémiques politiques. En cause, la réponse de l’exécutif - et de la justice - face au profil du suspect au parcours chaotique, Emmanuel Abayisenga. Ce ressortissant rwandais de 40 ans est aussi mis en examen dans l’affaire de l’incendie de la cathédrale de Nantes (Loire-Atlantique) en juillet 2020. Depuis la fin de sa détention provisoire et son placement sous contrôle judiciaire le 31 mai 2021, l’incendiaire présumé est dans l’attente de son procès. Il s’est présenté lundi à la gendarmerie, avouant avoir tué le père Olivier Maire qui l’hébergeait à Saint-Laurent-sur-Sèvre.
Crédits image et texte : Le Parisien©
Source : https://www.leparisien.fr/faits-divers/pretre-tue-en-vendee-et-accusations-de-laxisme-pourquoi-le-suspect-devait-rester-en-france-10-08-2021-5RCGZPMC6RDWFLSDVCSVVFE6KM.php