Meurtre de Marie-Angèle Domece : «ultime» fouille dans l’Yonne pour retrouver le corps

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Publié le 24/01/2023 20:10:26

« Il s’agit d’une ultime vérification pour s’assurer que tout a été fait pour retrouver le corps de Marie Angèle », a expliqué l’avocat de la famille de la victime, Me Didier Seban.

Où est le corps de Marie-Angèle Domèce ? Gendarmes et pompiers ont entamé ce mardi des recherches autour d’un puits à Fleys, dans l’Yonne, dans l’espoir de retrouver le corps de celle qui avait disparu le 8 juillet 1988 à Auxerre, à l’âge de 19 ans, et pour laquelle le tueur en série Michel Fourniret avait avoué son meurtre en 2018, rapporte L’Yonne républicaine.

« Il s’agit d’une ultime vérification pour s’assurer que tout a été fait pour retrouver le corps de Marie Angèle », a déclaré l’avocat de la famille, Me Didier Seban.

En février 2018 devant la juge d’instruction Sabine Kheris, Michel Fourniret, aujourd’hui décédé, avait avoué les meurtres de Marie-Angèle Domece en 1988 et de Joanna Parrish en 1990, dans l’Yonne. Des investigations pour retrouver le corps de Marie-Angèle Domece avaient déjà été menées dans l’Yonne, notamment en octobre 2018.

L’affaire relancée depuis 2012

Avant cela, Michel Fourniret avait été mis en examen le 11 mars 2008 pour les enlèvements et les assassinats de ces deux jeunes femmes avant de bénéficier dans ce dossier, par la suite dépaysé de Charleville-Mézières à Paris, d’un non-lieu le 14 septembre 2011. Mais l’affaire avait été relancée en juin 2012 quand la cour d’appel de Paris avait annulé ce non-lieu et demandé aux juges de rouvrir l’instruction.

Début janvier, des fouilles ont également été menées dans les Ardennes dans le cadre de l’affaire de la disparition d’Estelle Mouzin, selon une source proche du dossier. Condamné à la perpétuité incompressible pour les meurtres de sept jeunes femmes ou adolescentes entre 1987 et 2001, Michel Fourniret avait fini par avouer également en mars 2020 à la juge Sabine Kheris sa responsabilité dans cette affaire.

Monique Olivier seule mise en cause

Succédant dans cette affaire à sept autres magistrats, la juge Kheris – désormais à la tête du nouveau pôle national dédié aux « cold cases » au sein du tribunal de Nanterre – avait aussi réussi à faire avouer à Monique Olivier qu’elle avait accompagné son ex-mari le 11 janvier 2003 à Issancourt-et-Rumel (Ardennes) pour qu’il enfouisse le corps.

Seule Monique Olivier, ex-épouse du tueur en série, décédé en mai 2021, reste mise en cause dans ces trois affaires et pourrait prochainement faire l’objet d’une ordonnance de mise en accusation devant les assises des Hauts-de-Seine.

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