Meurtre d’une lycéenne en 1994 : le suspect, interpellé à Rennes, écroué

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Publié le 02/12/2021 20:50:34

Son ADN correspond à celui retrouvé sur les lieux du meurtre de Nadège Desnois, 17 ans, tué dans l’Aisne en 1994. Vingt-sept ans après le crime, un suspect a été interpellé à Rennes, mis en examen et écroué ce jeudi 2 décembre 2021. Il a reconnu les faits, a annoncé le procureur.

L’homme de 55 ans, interpellé mardi 30 novembre, à Rennes, a reconnu être l’auteur du meurtre de Nadège Desnoix, une lycéenne de 17 ans, tuée en mai 1994 à Château-Thierry dans l’Aisne. Il a été mis en examen et placé en détention provisoire, a annoncé ce jeudi 2 décembre 2021 le procureur de la République de Soissons, Julien Morino-Ros.

Le suspect, un habitant de Bar-le-Duc (Meuse), était à Rennes en début de semaine pour un déplacement dans le cadre de son travail. Le lieu de son interpellation dans la capitale bretonne n’a pas été précisé.

Présenté devant la juge d’instruction à l’issue de sa garde à vue, « l’individu a fait des déclarations spontanées par lesquelles il a maintenu ses propos », complète le procureur.

En mai 1994, le corps lacéré de coups de couteau de Nadège Desnoix avait été découvert au bord d’un chemin à proximité du lycée technique où elle était élève en classe de première.

L’adolescente n’avait pas subi de violences sexuelles, selon l’autopsie réalisée après les faits. Domiciliée à une quinzaine de kilomètres de son lycée, elle avait pris un car très tôt le matin pour s’y rendre. Elle avait passé la matinée avec deux amies, dans un café proche de l’établissement scolaire.

À l’époque des faits, « le mis en examen résidait en Seine-et-Marne, à une trentaine de kilomètres de Château-Thierry », souligne Julien Morino-Ros.

Son profil génétique, récemment intégré au fichier national des empreintes génétiques à la suite d’une procédure pour violences conjugales, correspond à un profil ADN masculin prélevé sur la scène du crime.

Les nouvelles investigations se sont succédé dans l’enquête sur ce « cold case » depuis le début de l’année, de nouvelles réquisitions étant prise pour comparer cet ADN avec ceux des personnes fichées.

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Source : https://www.ouest-france.fr/bretagne/rennes-35000/meurtre-d-une-lyceenne-en-1994-le-suspect-interpelle-a-rennes-ecroue-24572100-539a-11ec-b53a-77eefdd898ae