Médias. L’émission de radio à succès Affaires sensibles, c’est aussi au théâtre et à la télé

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Publié le 20/09/2021 19:01:13

L’émission de Fabrice Drouelle sur France Inter passe de l’univers du son à celui de l’image.

Depuis 2014, Fabrice Drouelle transporte les auditeurs de France Inter dans les cold cases (affaires classées) qui ont marqué les Français et le monde. De ces histoires, on connait le début le milieu et la fin. Pourtant, les gens en sont friands. Ils en découvrent tous les détails, sont amenés à imaginer comment l’histoire aurait pu se dérouler autrement. L’émission de radio est la plus podcastée de France et rassemble près de 667 000 auditeurs par jour. C’est aussi depuis le 26 août 2021 une pièce de théâtre et à partir du 20 septembre 2021, une émission de télévision. Entretien avec Fabrice Drouelle qui nous en dévoile les coulisses.

ENTRETIEN

avec Fabrice Drouelle, 59 ans, journaliste, producteur et comédien.

Affaires sensibles est l’émission la plus podcastée (667 000 auditeurs quotidiens). Qu’est ce qui explique un tel succès ? Le fait divers ?

On a l’impression que c’est une émission de faits divers, mais non, surtout pas. Ils ne représentent que 20 % de la programmation. En grande partie, je raconte des affaires qui ont marqué l’histoire, qu’elles soient politiques, sociales, sociétales, environnementales… Mais les faits divers ont la cote car ce sont des histoires auxquelles on s’identifie. Ils racontent aussi une époque, un contexte.

Au théâtre depuis août, sur France 2 ce soir, comment passe-t-on de la radio à la scène, puis à la télévision ?

Passer de la radio à la scène, en transposant une atmosphère, c’est un exploit. Celui du metteur en scène Eric Théobald. En revanche, pour la télévision, c’est un prolongement assez naturel. Cela reste du journalisme audiovisuel. Ce magazine télé mensuel m’a été proposé en coproduction avec France Inter, France Télévisions et l’Institut national de l’audiovisuel.

Quels sont les changements marquants ?

Quand j’enregistre à la radio, je suis seul en studio. J’éteins la lumière, ne reste allumée qu’une lampe de chevet. C’est assez intimiste. Sur un plateau télé, c’est tout le contraire, il y a au moins 60 personnes. Le débit de la voix est plus lent qu’à la radio. Mais c’est un plaisir de raconter l’histoire en déambulant devant la caméra.

Les sujets sont-ils les mêmes ?

Non, c’est l’atmosphère que l’on garde. Comme à la radio, on traite des cold case (affaires classées). Le spectateur en connaît le début, le milieu, et la fin.On fait découvrir le déroulement, les détails. Je pense qu’on arrive ainsi à mieux comprendre le monde qui nous entoure.

Crédits image et texte : Ouest France©
Source : https://www.ouest-france.fr/medias/radio/medias-l-emission-de-radio-a-succes-affaires-sensibles-c-est-aussi-au-theatre-et-a-la-tele-b6270718-1785-11ec-9f73-6fd91ee9f0dd