Publié le 11/05/2022 17:09:02
Un ambulancier de 30 ans a été condamné, mardi 10 mai 2022, par le tribunal correctionnel de Cahors (Lot). Le 24 avril dernier, il avait menacé et séquestré à deux reprises un homme en se faisant passer pour un lieutenant de police en mission spéciale.
Que s’est-il passé dans la tête de cet ambulancier de 30 ans le 24 avril dernier ? C’est la question soulevée par le tribunal correctionnel de Cahors (Lot) dans lequel il comparaissait, mardi 10 mai 2022, pour avoir séquestré un homme à deux reprises ce jour-là, rapporte La Dépêche.
Il s’était rendu au domicile de sa victime en se présentant comme un agent de police en mission spéciale et en l’accusant de pédophilie. Il l’a menacée de mort à plusieurs reprises à l’aide d’une arme de poing, détaillent nos confrères. Le mis en cause est allé jusqu’à réaliser une fausse perquisition chez lui et dans sa voiture.
« Délire psychotique »
Après cette première intervention, le trentenaire s’est ensuite rendu l’après-midi dans la maison que sa victime avait mise en vente à Labastide-du-Vert. Lorsqu’il se retrouve nez à nez avec l’agent immobilier et des visiteurs, il se présente toujours comme le « lieutenant Vialart immatriculé MF74 en mission spéciale pour le ministre de la Défense ».Jouant son rôle jusqu’au bout, il faisait mine de converser avec quelqu’un à travers une oreillette imaginaire et presse l’agent immobilier de contacter le propriétaire qu’il avait séquestré dans la matinée, précise le média local. À son arrivée l’homme est de nouveau séquestré, l’agent fictif lui demandant de ne pas louer sa maison à une jeune fille.
À la barre, le prévenu a reconnu les faits, mais a assuré ne pas se souvenir des faits en raison d’un « délire psychotique » après avoir consommé « beaucoup de drogues », cite le quotidien.
L’accusé a expliqué s’en être pris au plaignant, car il avait envoyé des SMS à sa compagne à propos de sa propriété, après que celle-ci a visité la maison en location. Des messages que le prévenu a trouvés « tendancieux » de la part du propriétaire.
Le prévenu a finalement été condamné à trois ans de prison dont 30 mois avec sursis probatoire de deux ans, obligation de soins, de travail, interdiction de détenir une arme, et de rentrer en contact avec la victime.
Pour en savoir plus : lire l’article de La Dépêche
Crédits image et texte : Ouest France©
Source : https://www.ouest-france.fr/region-occitanie/cahors-46000/lot-il-est-condamne-pour-avoir-sequestre-un-homme-en-pretendant-etre-en-mission-speciale-7764974