Lot-et-Garonne : après une vache dépecée, une chèvre victime de mutilations au parc du Griffon

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Publié le 15/11/2021 16:11:59

Les gérants ont publié un appel à témoins après avoir retrouvé une de leurs chèvres naines tuée et dépecée. Un second acte de barbarie en moins de dix jours

« C’est un délire de fous furieux ! » Après l’acte ignoble commis sur deux vaches à Savignac-de-Duras dimanche 7 novembre (l’une d’entre elles abattue d’une balle dans la tête, et ses quatre membres découpés), c’est la consternation cette fois à Caubon-Saint-Sauveur, à une dizaine de kilomètres de là, ce lundi 15 novembre. Jean-Christophe Ducceschi, le propriétaire du parc du Griffon, n’en revient toujours pas.

Ce matin vers 8 h 30 lors du nourrissage de ses bêtes, l’homme a découvert, dans un enclos de 14 chèvres (sur 50 dans le parc), l’une d’elles dépecée sur un côté, la peau scalpée et une oreille en moins. « Elle a été totalement découpée et emportée, ils s’en servent comme de trophée… Quelle gloire tirer de la mutilation d’un animal inoffensif ? C’était une jeune chèvre naine âgée de 2 ans, et pleine, donc cela rend l’acte doublement horrible », soupire le gérant.

« Une attaque humaine »

« On sait très bien que cela n’a pas été fait par un animal sauvage », déplore Jean-Christophe Ducceschi. Alors, a-t-on affaire à un serial mutilateur dans le nord du département ? La gendarmerie de Sainte-Bazeille s’est déplacée, tout comme l’Office français de la biodiversité. « Ils ont pris cela très au sérieux. Les constatations confirmeraient qu’il s’agit d’une attaque humaine. Nous sommes une petite structure : c’est la première fois que cela nous arrive. Franchement, on ne pensait pas que cela se produirait ici. »

Quelle gloire tirer de la mutilation d’un animal inoffensif ?

Jean-Christophe Ducceschi ne sait pas, à ce stade, s’il s’agit des mêmes auteurs du massacre des deux génisses début novembre. Mais forcément, avec sa compagne, ils y pensent. « Le parc est fermé au public depuis le 7 novembre, et l’un comme l’autre, nous n’avons rien vu, ni entendu », poursuit-il. Alors, sur les réseaux sociaux, le couple a lancé un appel à témoins.

Ce lundi après-midi, le gérant conduisait la pauvre bête au vétérinaire pour une autopsie. Il déposera plainte mardi 16 novembre. Mais les investigations s’annoncent complexes : du côté de Savignac-de-Duras, l’enquête de gendarmerie piétine pour le moment.

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