Le patron de « la Crim' » plaide pour une plus longue conservation des traces ADN

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Publié le 01/01/2022 22:54:00

Chef de la Brigade criminelle, Michel Faury estime qu’il est nécessaire de mieux conserver les empreintes génétiques les plus anciennes, afin de pouvoir résoudre les dossiers criminels récents.

Le patron de la Brigade criminelle, Michel Faury, plaide pour conserver les empreintes ADN inconnues plus longtemps dans les fichiers, jusqu’à la date de prescription des crimes, dans une interview au JDD (Le Journal du Dimanche).

Pour les crimes les plus graves, les empreintes sont conservées 25 ans dans le Fichier automatisé des empreintes digitales (Faed) et 40 ans dans le Fichier national automatisé des empreintes génétiques (Fnaeg).

« Quatre décennies avant de retirer une trace, ça peut sembler beaucoup. Mais ça ne suffit pas toujours. D’où notre proposition de caler le retrait de toute trace, dans une affaire non résolue, sur la date de prescription », a indiqué Michel Faury, ajoutant que « de cette manière, le Fnaeg serait en cohérence avec les règles de prescription de l’enquête policière ».

Une proposition qui figure dans un rapport administratif, selon l’hebdomadaire.

Selon lui, « cette réforme serait utile non pour la masse des affaires, mais pour le petit nombre de crimes mystérieux sur lesquels nous n’avons pas d’éléments d’enquête », soit une trentaine crimes.

« En général, il reste une à deux affaires par an, des cold cases, qui rejoignent la soixantaine de dossiers pris en charge notamment par l’Unité d’analyse criminelle et comportementale des affaires complexes (UAC3) », a-t-il poursuivi.

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Source : https://www.ouest-france.fr/societe/police/le-patron-de-la-crim-plaide-pour-une-plus-longue-conservation-des-traces-adn-41f4c713-38c0-4d72-8629-a800162d5100