Publié le 29/07/2022 08:15:37
LE PARISIEN WEEK-END. Le 11 juin 1981, Issei Sagawa invite Renée Hartevelt à lire des poèmes dans son studio parisien. Il déclare sa flamme à l’étudiante néerlandaise, qui le repousse. Humilié, il la tue et la mange. Contre toute attente, il sera libéré, et mènera une vie de star.
Au 36, quai des Orfèvres, le « procédurier », chargé de noter les aveux, interroge le commissaire Olivier Foll du regard. Doit-il transcrire les horreurs débitées d’une voix monocorde par le petit homme à l’allure chétive assis dans le bureau de la police criminelle, ce 15 juin 1981 ? « Depuis longtemps, j’avais une envie étrange. L’envie de manger une jeune fille. Jeudi soir, j’ai invité Renée chez moi. Je me suis fait pressant, mais elle m’a repoussé. Alors je suis devenu fou. Avec ma carabine, je lui ai tiré une balle dans la nuque. Puis j’ai dépecé le corps. J’ai gardé des morceaux au réfrigérateur. J’en ai mangé quelques-uns avant d’être découvert », confesse, devant les flics abasourdis, celui que la presse surnommera bientôt le Japonais cannibale.
Crédits image et texte : Le Parisien©
Source : https://www.leparisien.fr/faits-divers/le-crime-effroyable-du-cannibale-japonais-jamais-dans-ma-carriere-je-nai-vu-quelque-chose-comme-ca-29-07-2022-RQLX24634RA5VH2V2SHWBXUY6Y.php