Injections sauvages d’acide hyaluronique : la justice appelle les victimes à se faire connaître

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Publié le 16/05/2023 08:03:34

Les gendarmes invitent les personnes qui auraient eu recours à ces amateurs de la chirurgie esthétique dans le Nord de la France et en région parisienne à se signaler.

La région Nord s’attaque aux charlatans. Les gendarmes de Lille recherchent d’éventuelles victimes de personnes proposant des opérations de chirurgie esthétique sur les réseaux sociaux et « pratiquant des injections d’acide hyaluronique et de botox dans le nord de la France ainsi qu’en région parisienne », indique la gendarmerie dans un appel à témoins.

Les personnes qui ont « eu recours ou si vous connaissez un membre de votre entourage qui a eu recours aux prestations proposées via les pseudonymes Instagram « injection_lille » et Snapchat « doctor LOUGAYNE » sont priées de contacter la section de recherches de Lille, en charge de l’enquête diligentée par le parquet de Valenciennes. Les éventuelles victimes peuvent contacter la gendarmerie à cette adresse : victimes-doctor-lougayne@gendarmerie.interieur.gouv.fr

Des dizaines de profils sur les réseaux sociaux proposent des injections sauvages d’acide hyaluronique, souvent dans des appartements, sans aucun respect des règles d’hygiène. Devant des prix attractifs, deux fois moins chers en moyenne que ceux pratiqués chez de vrais spécialistes, des jeunes filles complexées par leur bouche, leur nez ou leur fessier, sautent le pas.

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Sans savoir, la plupart du temps, que ces injections ne doivent être pratiquées que par de vrais médecins. Et certainement pas par des personnes se présentant comme expertes de la beauté ou esthéticiennes.

L’acide hyaluronique est un gel qui est notamment utilisé par les médecins esthétiques pour diminuer les rides. Mais ces injections sont également pratiquées illégalement par des personnes non habilitées, un phénomène qui a récemment pris de l’ampleur, notamment avec la promotion faite par certaines influenceuses sur les réseaux sociaux.

L’activité a été investie sous le manteau par des professionnelles de la beauté. « Ce sont des esthéticiennes, d’anciennes coiffeuses ou des prothésistes oculaires », nous expliquait en novembre le docteur Turmel. Le Syndicat national de chirurgie plastique reconstructrice et esthétique (SNCPRE) nous rapportait également traquer ces femmes dans le but de les poursuivre en justice. « Nous les appelons les injecteuses. Elles n’ont en général aucun diplôme. Elles publient des annonces sur Instagram, avec les traditionnelles photos avant/après. »

Crédits image et texte : Le Parisien©
Source : https://www.leparisien.fr/faits-divers/injections-sauvages-dacide-hyaluronique-la-justice-appelle-les-victimes-a-se-faire-connaitre-16-05-2023-N7TPY54B3ZC6JPMFLAELFIXKZI.php