Haine, grand banditisme… Le point sur l’affaire Hamraoui après l’incarcération d’Aminata Diallo

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Publié le 20/09/2022 09:17:09

Mise en examen et écrouée, vendredi 16 septembre, dans le cadre de l’affaire de l’agression de Kheira Hamraoui, Aminata Diallo vouait une « détestation profonde » envers sa coéquipière au PSG, révèle Le Parisien.

Les policiers évoquent « une lente dérive psychologique devenue pour ainsi dire pathologique » au moment de décrire la personnalité de la joueuse du PSG Aminata Diallo, dans un rapport d’enquête de 37 pages consulté par Le Parisien. L’internationale française a été mise en examen et écrouée, vendredi 16 septembre, dans le cadre de l’enquêté liée à l’agression à la barre de fer subie par Kheira Hamraoui, le 4 novembre 2021, en région parisienne.

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La Grenobloise ressentait une vive jalousie à l’encontre de sa coéquipière, qui jouissait selon elle d’un statut de privilégiée de la part du staff du club de la Capitale. Aminata Diallo ne faisait pas partie des premiers choix de Didier Ollé-Nicolle. Elle craignait, dans ce contexte, ne pas avoir la possibilité de renouveler son contrat, avec un salaire revu à la hausse. « 25 000 ou 30 000 euros brut, pas moins, écrivait-elle à l’une de ses connaissances. Je vais devenir sans scrupule maintenant. »

L’activité l’internationale française sur son téléphone a permis aux enquêteurs de se faire une idée de la personnalité de la joueuse : « J’aurais dû faire en sorte que ça lui découpe les jambes », dit-elle à propos d’un conflit antérieur concernant un ancien coach. « J’ai besoin de personne mais me niq**r mon travail gratuitement j’accepte pas (sic)… Je leur souhaite tous du mal, je n’ai besoin que de mes proches », écrit-elle également. Des écoutes téléphoniques et la sonorisation de son appartement ont montré qu’Aminata Diallo avait d’excellentes relations avec un agent officieux, avec la complicité duquel elle a tenté de provoquer des changements dans la direction du club.

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L’enquête évoque aussi un lien potentiel avec le grand banditisme. En plus des quatre hommes originaires de région parisienne déjà interrogés par la police, un cinquième homme, encore non-identifié, est impliqué. Il serait l’auteur des coups de barre de fer, mais personne ne souhaiterait le dénoncer par peur de représailles.

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Source : https://www.ouest-france.fr/sport/football/paris-sg/haine-grand-banditisme-le-point-sur-l-affaire-hamraoui-apres-l-incarceration-d-aminata-diallo-cf72c978-38a9-11ed-8b3d-3215396223a4