Publié le 07/09/2021 17:35:24
Deux ans après le Grenelle des violences conjugales, la présidente bretillienne de l’association nationale des familles de victimes de féminicides était au ministère de l’Intérieur, lundi 6 septembre 2021. Si des avancées sont indéniables, elle pointe certaines lacunes.
Sylvaine Grévin habite en Ille-et-Vilaine. Elle est à l’origine de la Fédération Nationale des Victimes de Féminicides (qui représente 77 familles). Deux ans après le Grenelle des violences conjugales, elle a été reçue au ministère de l’Intérieure, lundi 6 septembre 2021. L’occasion pour elle de faire le point sur l’évolution de la situation. Entretien.
À l’occasion des deux ans du Grenelle des violences conjugales, une « conférence inversée » était organisée lundi 6 septembre au ministère de l’Intérieur. Votre présence était-elle une bonne nouvelle ?
C’est la preuve que les familles de victimes de féminicides sont enfin écoutées. Lors de cette journée, face aux états-majors de la police, de la gendarmerie et des ministres,quatre victimes et familles de victimes ont témoigné. Des témoignages forts comme celui des parents d’Alexia Daval (étranglée par son mari en 2017) ou celui de Valérie Bacot (condamnée en juin à une peine symbolique pour avoir tué son mari qui la prostituait et la violentait).
Crédits image et texte : Ouest France©
Source : https://www.ouest-france.fr/bretagne/ille-et-vilaine/feminicides-deux-ans-apres-le-grenelle-la-parole-des-familles-de-victimes-enfin-ecoutee-mais-c6cb69a4-0fe4-11ec-9e15-f265afca688f