Exécution en pleine rue à Chelles : l’assassin présumé placé en détention provisoire

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Publié le 03/02/2023 17:56:05

Un homme de 38 ans a été mis en examen pour assassinat, ce vendredi, par un juge d’instruction du tribunal judiciaire de Meaux. Il est soupçonné d’avoir tué un quinquagénaire le 21 janvier, d’une balle dans la nuque, avenue des Ile-Mortes.

Sans grande surprise, il a été écroué. Ce vendredi, un juge des libertés et de la détention (JLD) du tribunal judiciaire de Meaux a placé en détention provisoire le trentenaire soupçonné d’avoir abattu un homme le 21 janvier, à Chelles. Et ce, à l’issue de 96 heures de garde à vue passées dans les locaux de la Direction régionale de la Police judiciaire de Versailles. Les enquêteurs de la brigade criminelle le soupçonnent d’avoir tiré une balle dans la nuque d’un homme de 54 ans, avenue des Iles-Mortes, ce samedi après-midi-là. Un crime qu’il conteste.

Après avoir été mis en examen pour assassinat par un juge d’instruction, ce vendredi en début d’après-midi, cet homme âgé de 38 ans a donc été présenté à un JLD, le magistrat instructeur ayant demandé son incarcération. Tout le monde semblant s’attendre à ce que des gens du voyage – notamment ceux qui habitent avenue des Iles-Mortes à Chelles -, veuillent assister aux débats, ceux-ci se sont tenus dans la plus grande salle du tribunal judiciaire de Meaux.

Le parquet souhaitait la sérénité des débats

C’est peu de dire qu’il n’y avait personne dans la salle d’audience puisque seule sa femme s’est assise, tout en discrétion, sur un banc. Les premières minutes d’une audience devant un JLD sont publiques, d’office. Quand le trentenaire est entré dans le box, il a adressé un sourire à sa compagne, avant de répondre aux questions destinées à confirmer son identité. Le parquet a ensuite requis le huis clos, pour « la sérénité des débats » : « Ils doivent se tenir sans aucune intervention extérieure. Il y a un contexte communautaire ».

Il s’agissait, pour le ministère public, de « mettre à distance raisonnable les proches de la victime et ceux du mis en examen ». Un argument qui a surpris Me Jean-Laurent Panier, l’avocat du mis en examen. « Voyez à quel point ces gens sont peu nombreux », a-t-il ironisé, embrassant du regard la salle vide. Avant de se réjouir que l’épouse de son client ait pu l’apercevoir. Le JLD a ordonné le huis clos.

C’est lundi dernier que le trentenaire avait été interpellé, en même temps que son père, mis hors de cause depuis. Il a formellement nié avoir participé à cette exécution, jurant qu’il était chez lui au moment du drame. L’étude de sa téléphonie prouverait le contraire. Selon nos informations, les deux hommes se seraient disputés au téléphone, avant que le prévenu ne tende un guet-apens à la victime.

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Source : https://www.leparisien.fr/seine-et-marne-77/execution-en-pleine-rue-a-chelles-lassassin-presume-place-en-detention-provisoire-03-02-2023-KK4BIRSQYBEENDD3OPQQDG77X4.php