Enfants de flics, le monde à l’envers

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Publié le 22/02/2023 04:50:00

Être fille ou fils de policier devrait être une fierté. C’est de plus en plus un motif de peur. L’édito de Damien Delseny, rédacteur en chef adjoint en charge du service police-justice du Parisien-Aujourd’hui en France.

« Je vous parle d’un temps que les moins de 20 ans ne peuvent pas connaître. » Charles Aznavour démarrait ainsi « la Bohème » et son ode aux artistes maudits et désargentés. En ce « temps-là », on jouait aux gendarmes et aux voleurs dans la cour et il était toujours préférable d’être dans le premier groupe. On commandait des panoplies de policier au Père Noël parce que c’était au moins aussi chouette que celles de cow-boys. Et surtout on pouvait dire à ses copains de classe : « Papa est policier » avec une certaine fierté, comme Rufus dans les aventures du « Petit Nicolas » de Goscinny.

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