Charente : un policier condamné et bientôt sanctionné se suicide avec son arme de service

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Publié le 21/09/2022 14:49:37

Ce père de famille avait été reconnu coupable de violences par personne dépositaire de l’autorité publique et de faux en écriture publique, après une soirée en boîte de nuit avec des collègues de la Bac en Île-de-France.

Sa mise à l’écart professionnelle et sa future sanction l’ont-ils conduit à commettre l’irréparable ? Un policier du commissariat d’Angoulême (Charente), brigadier de nuit, condamné pour faux et violences et interdit d’exercer pendant un an, s’est suicidé à son domicile, a-t-on appris mercredi auprès du parquet. Âgé de 46 ans, le fonctionnaire a mis fin à ses jours mardi soir en utilisant son arme de service.

Un choc immense pour ses (200) collègues, selon France Bleu, qui rapporte que « beaucoup l’ont appris par un mail envoyé ce mercredi matin par le patron du commissariat, le DDSP Bruno Gallot ». « Rien ne laissait présager ce drame », regrette, auprès de la radio locale, Sébastien Seguin, le représentant du syndicat Alliance en Charente.

L’affaire pour laquelle il venait d’être condamné en appel s’est déroulée début 2019 en région parisienne, où ce père de trois enfants exerçait alors au sein d’une brigade anticriminalité, selon le quotidien régional La Charente Libre.

Il allait être suspendu un an, sans salaire

Selon le parquet d’Angoulême, le 16 septembre, la cour d’appel de Paris a confirmé un jugement rendu le 19 novembre 2020, qui l’avait condamné à six mois de prison avec sursis, avec interdiction d’exercer pendant un an, pour des faits de violences par personne dépositaire de l’autorité publique et de faux en écriture publique.

Une condamnation qui intervenait après une soirée de violences dans une boîte de nuit parisienne, avec trois de ses collègues. Selon France Bleu, le fonctionnaire venait d’apprendre qu’il allait faire l’objet d’une suspension d’un an, sans salaire. Elle ne lui avait toutefois pas encore été notifiée officiellement. Un soutien psychologique sera proposé à ses collègues.

Selon les premiers éléments, aucun signe ne pouvait laisser imaginer à son entourage, ses collègues ou même l’assistante sociale qui l’accompagnait, un passage à l’acte. « Il était discret et d’une gentillesse incroyable », s’accordent à dire, au quotidien régional, plusieurs fonctionnaires. Plus de trente policiers se sont donné la mort depuis le début de l’année.

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Source : https://www.leparisien.fr/charente-16/charente-un-policier-condamne-et-bientot-sanctionne-se-suicide-avec-son-arme-de-service-21-09-2022-JQZCMZVMYJFBJPE5ZIECIHUO6E.php