Chantage à la sextape à Saint-Étienne : l’organisateur du piège dépose plainte pour «harcèlement»

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Publié le 02/01/2023 10:35:09

Cet ancien proche du maire de la ville assure qu’il est l’objet d’insultes et de harcèlement. Il aurait même été suivi et a déposé plainte à Lyon.

Il est celui qui a organisé le piège à la vidéo intime pour faire chanter le premier adjoint au maire de Saint-Étienne (Loire). Gilles Rossary-Lenglet, un proche du maire Gaël Perdriau, indique au Progrès déposer plainte contre X pour « harcèlement ». L’homme, à l’origine des révélations concernant un chantage à la vidéo intime visant l’ex-premier adjoint, Gilles Artigues, publiées par Mediapart le 26 août, confie au quotidien régional avoir été « l’objet d’insultes et de crachats de la part de gens que je ne connais pas ».

« Depuis quelque temps, je suis suivi, explique-t-il. Et j’ai aussi été l’objet d’insultes et de crachats de la part de gens que je ne connais pas ».

Gilles Rossary-Lenglet nous confiait en septembre concernant le chantage à la sextape : « Gaël Perdriau et son directeur de cabinet (Pierre Gauttieri) cherchaient un moyen de tenir Artigues (ce que dément absolument l’intéressé). Je leur ai fourni ce moyen. Le climat était très tendu entre Gaël Perdriau, après son élection en 2014, et Gilles Artigues, qui avait beaucoup d’alliés dans la majorité et commençait à essayer de la fissurer. Il était aussi l’homme qui avait fait perdre la droite aux municipales de 2008, en se maintenant en triangulaire contre l’ancien maire Michel Thiollière. En politique, ce sont des choses qu’on n’oublie pas. »

La mairie secouée par l’affaire

Gilles Rossary-Lenglet affirme avoir organisé fin 2014, avec Samy Kéfi-Jérôme, la rencontre entre Gilles Artigues et un escort dans une chambre d’hôtel parisienne et indique que la vidéo aurait ensuite permis à l’équipe municipale de Gaël Perdriau de faire pression sur le père de famille et de le dissuader d’une éventuelle dissidence. L’ancien compagnon de Samy Kéfi-Jérôme a aussi déclaré à Mediapart avoir reçu ces dernières années de la mairie une offre d’emploi qui ne s’est pas concrétisée, et 50 000 euros pour services rendus, via des rémunérations par des associations culturelles.

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Source : https://www.leparisien.fr/faits-divers/chantage-a-la-sextape-a-saint-etienne-lorganisateur-du-piege-depose-plainte-pour-harcelement-02-01-2023-UOTMVIQWUNE6DGVO4M6GVXA2SA.php