Ces gangs qui terrorisaient Paris : Médéric Chanut, profession tatoueur de «gredins»

logo Le Parisien illustration Ces gangs qui terrorisaient Paris : Médéric Chanut, profession tatoueur de «gredins»

Publié le 29/07/2022 08:00:00

SÉRIE (2/5). En 1902, l’homme se confie au journal Le Matin, qui le trouve dans un troquet du XIIe arrondissement. Il raconte comment il en est venu à tatouer les Apaches, mais aussi trois autres bandes parisiennes qui, à cette époque, semaient la panique dans les rues.

Notre série « Ces gangs qui terrorisaient Paris »

Sérié réalisée en collaboration avec Retronews, le site de presse de la Bibliothèque nationale de France.

Casque d’or, au cœur d’une guerre entre deux chefs Apaches

Médéric Chanut, le tatoueur des Apaches

Un jury d’Apaches en plein Paris (vendredi 5 août)

Les escamoteurs, ou les pickpockets de l’époque (vendredi 12 août)

« Apaches en jupons » et « féminisme triomphant » (vendredi 19 août)

Il suffit d’aller dans une piscine ou à la salle de sport pour voir que le tatouage s’est démocratisé. Ici un dauphin mal dessiné sur une épaule. Là un barbelé qui entoure un biceps, un idéogramme chinois dont on n’ose imaginer la signification. Ou encore un signe tribal sur une cuisse. Mais à la fin du XIXe siècle, début du XXe, le tatouage est en France symbole d’une appartenance. À une corporation, par exemple, comme les marins. Il sert à crier sa flamme. Il montre aussi que vous faites partie d’un gang. Comme à Los Angeles, New York ou à Mexico, les gangs de Paris de la Belle Epoque s’identifient grâce aux dessins qui apparaissent sur la peau.

Crédits image et texte : Le Parisien©
Source : https://www.leparisien.fr/paris-75/les-gangs-qui-terrorisaient-paris-mederic-chanut-profession-tatoueur-de-gredins-29-07-2022-Z3M435HRNJD2DOB3YVAE654ZAQ.php