Publié le 09/06/2022 14:40:56
Le procureur d’Angers Éric Bouillard doit décider s’il conteste ou non les décisions de relaxe de l’architecte du bâtiment et du conducteur de travaux.
Y aura-t-il un procès un appel dans l’affaire du balcon effondré ? Contrairement à ce que nous écrivions en début d’après-midi, le parquet n’a pas encore pris sa décision. Il communiquera ce jeudi soir. Pour mémoire, le 15 octobre 2016, la chute de cette terrasse, rattachée au 3e étage de l’immeuble Le Surcouf, rue Maillé à Angers, en pleine soirée de crémaillère, a tué quatre jeunes âgés de 18 à 25 ans et blessé quatorze autres.
Après cinq ans d’instruction, cette affaire a été jugée du 9 février au 4 mars derniers. Parmi les cinq protagonistes du chantier renvoyés en correctionnelle, le gérant de l’entreprise de maçonnerie Patrick Bonnel, son chef de chantier et le contrôleur de l’Apave ont été condamnés à des peines de prison avec sursis.
Contrairement au conducteur de travaux et, surtout, à l’architecte Frédéric Rolland, relaxé au pénal mais condamné civilement à participer à l’indemnisation des victimes, proche des 3 millions d’euros.
Crédits image et texte : Ouest France©
Source : https://www.ouest-france.fr/societe/faits-divers/balcon-effondre-angers/balcon-effondre-a-angers-relaxes-le-parquet-fera-t-il-appel-41361b24-e7cd-11ec-b90d-ef355762de34