Publié le 25/11/2021 08:31:25
Lors d’une permanence assurée tous les mardis au commissariat de Saint-Lô (Manche), l’ACJM délivre de l’information pour les victimes, notamment de violences intrafamiliales. Alban Onillon, chef de service, fait le point.
Chaque année depuis 1999, sur l’impulsion de l’ONU (organisation des nations unies), la journée du 25 novembre est consacrée à la lutte internationale contre les violences faites aux femmes.
Dans la Manche, comme à Saint-Lô, des dispositifs sont mis en place par les collectivités, les services de santé ou encore les associations pour venir en aide, et écouter, les femmes victimes de violences sur le territoire.
Tous les mardis, au commissariat de Saint-Lô, un travailleur social de l’ACJM - l’Association d’aide aux victimes, de contrôle judiciaire socio-éducatif, d’enquête de personnalité et de médiation pénale - assure une permanence pour donner de l’information sur les droits des victimes et l’accompagnement. Alban Onillon, chef de service, fait le point.
L’ACJM – l’Association d’aide aux victimes, de contrôle judiciaire socio-éducatif, d’enquête de personnalité et de médiation pénale – est une association loi 1901, habilitée par le ministère de la Justice. Elle a été créée à Coutances, en 1987. C’est, entre autres, un service d’aide aux victimes.
Tout le monde.On peut venir sur n’importe quel type d’infraction, la procédure judiciaire n’a pas forcément besoin d’être engagée : conflit de voisinage, escroquerie, vol, dégradation… Actuellement, on a un public plutôt ciblé sur les violences intrafamiliales.
On peut nous rencontrer pour obtenir des renseignements sur ses droits, sur la manière dont on peut les exercer et trouver un accompagnement dans le processus judiciaire. C’est gratuit et confidentiel.
Ça permet à la personne d’être réorientée vers d’autres professionnels, si besoin, comme le centre d’hébergement de la Villa Myriam, la Caisse d’allocations familiales, l’assistante sociale… Il y a aussi une activité importante sur le renseignement donné après un dépôt de plainte.
C’est une prise en charge globale, avec la possibilité pour les personnes les plus fragiles d’être mise en lien, au sein de l’ACJM à Coutances, vers la psychologue de service pour un soutien moral.
Les travailleurs sociaux tiennent plusieurs permanences dans le département. À Saint-Lô, nous sommes le premier lundi de chaque mois à la Maison de la Justice et du droit.Et au commissariat de Saint-Lô, tous les mardis. Ce n’est pas forcément sur rendez-vous. Une personne peut se présenter à l’accueil et demander à rencontrer le travailleur social.
Pour les difficultés des victimes de violences conjugales à se déplacer, il y avait des bons de taxis qui pouvaient être délivrés. On est en attente de la reconduction de la convention.Mais on ne va pas sur les lieux d’habitation ou de travail parce qu’on est un effectif réduit et, ça permet à la victime d’avoir un cadre autre que son environnement habituel.
Il y en a plusieurs, mais on peut retenir que l’on est référent au niveau départemental du dispositif grave danger, pour la protection des femmes victimes de violences conjugales. Le dispositif doit être déclenché si l’ex-conjoint ne respecte pas les obligations qui lui sont imposées.
On va créer un groupe de parole, basé à Coutances, mais ouvert à toutes, pour les femmes victimes de violences conjugales. Il en existe déjà un à Avranches.Il faut que ce soit des personnes qui soient séparées, qu’elles aient ou pas déposé plainte.
ACJM à Saint-Lô. Le 1er lundi de chaque mois, sur rendez-vous, à la Maison de la Justice et du droit, 32, rue Croix-Canuet.Tous les mardis, au commissariat, 2, rue des Noyers, de 10 h à 17 h, avec ou sans rendez-vous. Contact (aussi pour le groupe de parole) : tél. 02 33 19 05 80 ou courriel : acjm.coutances@wanadoo.fr
Crédits image et texte : Ouest France©
Source : https://www.ouest-france.fr/normandie/saint-lo-50000/au-commissariat-de-saint-lo-l-acjm-informe-les-victimes-de-violences-intrafamiliales-fcaa376e-4d31-11ec-a0f2-c7fe53b09c00