Armes de guerre saisiesà Nantes : le réseau livrait de la drogue à domicile

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Publié le 04/01/2023 17:25:24

Un chien spécialisé dans les stupéfiants a guidé, lundi 2 janvier, la police vers une cave et un appartement, dans le quartier des Dervallières, à Nantes, où avait pris pied un réseau spécialisé dans la vente de drogue sur une messagerie cryptée. Les cinq hommes interpellés étaient sur leurs gardes : plusieurs armes, certaines de guerre, ont été saisies.

Dans le quartier des Dervallières, haut lieu de la drogue Nantes, tout ne se passe pas dans la rue, au pied des immeubles. Les bandes ont aussi infiltré les réseaux sociaux et les messageries instantanées, en menant leurs affaires loin des yeux. Mais pas à l’abri de la pression policière.

Ce lundi 2 janvier, un peu après 12 h, un chien spécialisé a mené une patrouille, en opération de sécurisation, vers une cave et un appartement de la rue Ernest-Messonnier. Quatre personnes ont été surprises à l’intérieur. Une cinquième a été placée en garde à vue après des perquisitions positives.

Des perquisitions fructueuses en matière de produits stupéfiants : 4 kg de résine de cannabis et 300 grammes d’herbe ont été trouvés sur les deux sites, ainsi que des sachets de conditionnement. Fructueuses surtout en matière d’armement. Les policiers ont mis la main sur un lot d’armes – cinq en tout – assez impressionnant. Des armes de guerre, des armes de poing, une arme longue et un gilet pare-balles qui en disent beaucoup sur le niveau d’organisation de ce réseau.

Au cours des investigations menées à vitesse grand V par les limiers du groupe Stups de la Sûreté départementale, des messages sur l’application Telegram ont été mis au jour. Sous-loué à une personne dans l’incapacité de s’acquitter de ses loyers, l’appartement de la rue Messonnier servait « de base logistique » à un réseau de type Uber shit, indique le parquet de Nantes. L’homme qui l’occupait en toute illégalité préparait des commandes. Charge à d’autres petites mains de les livrer.

Parmi les cinq personnes auditionnées sous le régime de la garde à vue, deux ont été rapidement libérées, faute d’élément. Deux mineurs, décrits comme des petites mains, ont été déférés mercredi 4 janvier. Le dernier, qui occupait l’appartement, devrait être jugé ce jeudi en comparution immédiate. Âgé de 27 ans, son nom est connu des services spécialisés dans les affaires de drogue.

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Source : https://www.ouest-france.fr/pays-de-la-loire/nantes-44000/armes-de-guerre-saisies-a-nantes-le-reseau-livrait-de-la-drogue-a-domicile-cebfbe34-8c3a-11ed-9fb2-0b86ee40425f