Affaire Jubillar. Les nouvelles fouilles menées depuis trois semaines n’ont rien donné

logo Ouest France illustration Affaire Jubillar. Les nouvelles fouilles menées depuis trois semaines n’ont rien donné

Publié le 04/02/2022 18:58:50

Des militaires ont quadrillé plusieurs secteurs boisés autour de Cagnac-les-Mines, le village où vivait l’infirmière portée disparue depuis plus d’un an. Avec des radars hyper-sensibles et des détecteurs de métaux, ils ont ratissé les abords d’une ferme, des sous-bois, une zone située près d’un cimetière, d’un terrain de motocross ainsi que d’un champ de panneaux photovoltaïques.

Des fouilles de grande ampleur menées depuis trois semaines dans le Tarn, avec l’appui de l’armée, ont pris fin ce vendredi, sans que les enquêteurs aient trouvé un indice déterminant ou le corps de Delphine Jubillar, selon une source proche de l’enquête.

Ces recherches étaient nécessaires, il y avait des vérifications à faire, nous avons engagé des moyens importants. Ces fouilles sont restées vaines, mais l’enquête continue, a déclaré cette source à l’AFP.

Les experts de la Force opérationnelle spécialisée (FOS) du 17e régiment du génie parachutiste (RGP) et les gendarmes de la section de recherche ont quadrillé plusieurs secteurs boisés, escarpés, autour de Cagnac-les-Mines, le village où vivait l’infirmière portée disparue depuis plus d’un an.

Avec des radars hyper-sensibles, des détecteurs de métaux, les militaires ont d’abord ratissé les abords d’une ferme du hameau de Drignac, des sous-bois, une zone située près d’un cimetière, d’un terrain de motocross ainsi que d’un champ de panneaux photovoltaïques.

Delphine Jubillar, 33 ans, a disparu dans la nuit du 15 au 16 décembre 2020, en plein couvre-feu sanitaire. Son mari avait donné l’alerte aux gendarmes au petit matin, affirmant qu’elle était allée promener leurs chiens la veille au soir et n’était pas rentrée.

Les enquêteurs s’étaient orientés sur les environs de la ferme, à la suite de déclarations d’un voisin de cellule du mari, à la maison d’arrêt de Seysses, près de Toulouse.

Ce détenu a affirmé aux enquêteurs que Cédric Jubillar, principal suspect dans cette affaire, lui avait déclaré avoir enterré le corps de son épouse aux abords d’une ferme de ce hameau. Début 2021, les gendarmes avaient déjà inspecté une partie de ces lieux et ont cette fois approfondi les recherches dans ce périmètre. Des informations de géolocalisation du smartphone de Cédric Jubillar, transmises par le géant américain Google, pourraient aussi avoir réorienté les recherches, selon les informations du journal Le Parisien.

Depuis la disparition de Delphine Jubillar, son mari clame son innocence, dénonce une détention injustifiée. Il est de nouveau convoqué par ses juges le 11 février. Ses diverses demandes de mise en liberté ont été rejetées, la justice estimant avoir suffisamment d’éléments à charge contre lui. Il est en détention provisoire depuis le 18 juin 2021, date de sa mise en examen.

Au moment de la disparition, le couple était en instance de divorce, une séparation à l’initiative de l’infirmière que Cédric Jubillar avait du mal à accepter, selon les enquêteurs.

Crédits image et texte : Ouest France©
Source : https://www.ouest-france.fr/faits-divers/affaire-jubillar/affaire-jubillar-les-nouvelles-fouilles-menees-depuis-trois-semaines-n-ont-rien-donne-d1fcace0-85df-11ec-a885-b9d9d40d9db7