Publié le 16/06/2022 15:33:16
Les proches de Delphine Jubillar ont placardé des affiches dans Cagnac-les-Mines (Tarn), 18 mois après la disparition de la mère de famille. Les amies de l’infirmière réclament la « vérité » et souhaitent poursuivre leur mobilisation.
« Je ne suis pas partie de moi-même, quelqu’un m’a fait disparaître. Aidez la vérité à éclater pour que la justice me soit rendue. » Des dizaines d’affiches avec ce message ont été placardées à Cagnac-les-Mines (Tarn) pour alerter sur le sort de Delphine Jubillar, cette infirmière disparue depuis 18 mois, rapporte France 3 Occitanie mercredi 15 juin 2022. Les proches de l’infirmière continuent de se mobiliser pour tenter de faire la lumière sur cette affaire.
Poursuivre la mobilisation
Des amies et l’une des cousines de la mère de famille ont ainsi collé des affiches dans toute la commune, réclamant « vérité et justice » sous un portrait de Delphine Jubillar. Elles ont également déposé des fleurs et des messages devant le domicile de la jeune femme, précisent nos confrères.
« Il faut inciter les gens à aller voir les enquêteurs même de manière anonyme », explique une proche de Delphine Jubillar à La Dépêche du Midi. Les amies de l’infirmière sont unies derrière une page Facebook et ont imprimé 350 affiches. Par ailleurs, elles organisent régulièrement des journées de fouilles dans le Tarn. Des actions menées en soutien des enquêteurs : « On souhaite juste continuer à mobiliser les gens. Le but au final c’est de retrouver Delphine », assure l’une des bénévoles auprès du quotidien régional.
Cédric Jubillar reste en détention
Delphine Jubillar n’a plus donné signe de vie depuis la nuit du 15 au 16 décembre 2020. Son mari a été mis en examen le 18 juin 2021 pour « homicide volontaire par conjoint ». Lundi 13 juin, la justice a rejeté une nouvelle demande de remise en liberté formulée par ses avocats. Le peintre-plaquiste de 34 ans voit sa détention rallongée de six mois mais ses conseils ont aussitôt annoncé qu’ils faisaient appel.
Cédric Jubillar clame son innocence. Malgré l’absence de scène de crime ou de preuve irréfutable, les enquêteurs considèrent qu’ils disposent d’un faisceau d’indices suffisant pour que son maintien en prison soit prolongé.
Crédits image et texte : Ouest France©
Source : https://www.ouest-france.fr/faits-divers/affaire-jubillar/affaire-delphine-jubillar-dans-le-tarn-des-affiches-reclament-justice-pour-l-infirmiere-disparue-7817317