Publié le 14/06/2022 08:45:48
La principale du collège Victor-Hugo de Lugny, où étaient scolarisés l’adolescente de 14 ans tuée le 9 juin et le suspect, son petit ami de 13 ans, a tenu, lundi 13 juin, une brève conférence de presse. Elle a notamment évoquée le profil du meurtrier présumé.
Lundi 13 juin, la majorité des 500 élèves du collège Victor-Hugo de Lugny ont repris le chemin des cours. Encore sous le choc. Jeudi 9 juin, une adolescente de 14 ans a été tuée d’un coup de couteau à Clessé, une commune voisine. Son petit ami de 13 ans, scolarisé dans la même classe qu’elle, a avoué l’avoir poignardée.
Une cellule psychologique mise en place dès vendredi était toujours opérationnelle, composée de 12 psychologues, quatre infirmières et trois assistantes sociale. « Les personnels étaient tous présents au collège ce matin. Les élèves ont été accueillis par des professeurs et des psychologues de l’Éducation nationale. Les élèves, leurs parents et les personnels peuvent solliciter cet accompagnement individuel tout au long de la journée. Cette cellule psychologique sera présente autant que besoin. Le personnel fait preuve d’une très grande solidarité », a assuré la principale Sophie Bruyère auprès de France 3.
Le petit ami de 13 ans, « avait fait l’objet d’un suivi très sérieux par la communauté éducative, comme tous les élèves présentant des difficultés », a ajouté la principale. « Aucun signal n’avait été détecté et ne laissait présager un tel drame. »
S’agissait-il d’un suivi pour des problèmes de comportement, de niveau scolaire ou pour des problèmes personnels ? Pas d’éléments de réponse pour le moment. L’enquête doit encore le déterminer, indique le rectorat. Lors de la marche blanche qui s’est déroulée lundi, le recteur de l’Académie de Dijon, Pierre N’Gahane, a expliqué que le jeune homme était suivi psychologiquement.
Depuis le meurtre, il a été mis en examen et incarcéré dans un établissement disposant d’un quartier pour mineurs. L’expertise psychiatrique du suspect a conclu « à une altération importante du discernement, sans abolition, le rendant accessible à ce stade à une sanction pénale », a expliqué le procureur de la République de Mâcon, Éric Jallet.
Crédits image et texte : Ouest France©
Source : https://www.ouest-france.fr/societe/faits-divers/adolescente-tuee-en-saone-et-loire-le-jeune-suspect-avait-fait-l-objet-d-un-suivi-au-college-eac43006-eba9-11ec-9c83-bfcc11f15cab