Publié le 17/09/2022 05:00:01
ÉDITO. Le pôle cold cases ouvre de nouvelles enquêtes judiciaires contre les tueurs Patrice Alègre, Nordahl Lelandais et Willy Van Coppernolle. Pour rembobiner leur histoire et s’assurer que dans les zones d’ombre de leurs parcours ne gisent pas d’autres cadavres. L’édito de Damien Delseny, chef du service police-justice du Parisien-Aujourd’hui en France.
Longtemps, les tueurs en série n’existaient pas en France. C’était une spécialité américaine, un personnage pour scénariste. Pas de ça chez nous. Et puis il y a eu Guy Georges, le violeur et tueur de l’Est parisien, Francis Heaulme, le routard du crime, Michel Fourniret, le chasseur, et bien d’autres. Alors il a bien fallu reconnaître que le crime sériel n’avait pas de frontières, que les prédateurs pouvaient parler français. Qu’ils s’affranchissaient des départements, des régions, que leurs terrains de chasse étaient comme leurs victimes : multiples. Mais une fois identifiés, arrêtés puis jugés, ces tueurs en série devenaient de simples détenus « longues peines ». Le mal était enfermé à double tour. La justice était passée et les dossiers refermés.
Crédits image et texte : Le Parisien©
Source : https://www.leparisien.fr/faits-divers/a-la-recherche-du-temps-perdu-17-09-2022-LPQSXG2TKFGSXJKF2TXX7OVSIQ.php