Publié le 05/05/2022 22:00:36
Les sept jeunes ont été interpellés, dimanche 1er mai, dans le cadre d’une vaste opération policière pilotée par le parquet d’Angers (Maine-et-Loire). Ils ont demandé et obtenu un délai pour préparer leur défense.
Ils n’ont pas été jugés, jeudi 5 mai, parce qu’ils ont demandé un délai pour préparer leur défense. Sept Angevins âgés de 18 à 26 ans, ont été présentés en comparution immédiate. Ils sont poursuivis pour leur implication présumée dans un trafic de résine de cannabis et de cocaïne, rue Chaptal, à Angers (Maine-et-Loire).
Dans cette petite rue enclavée du quartier du Grand-Pigeon aérée par un square de jeux pour enfants, les policiers ont découvert un trafic structuré dans un point de deal. Grâce à des surveillances vidéo, l’enquête identifie des protagonistes, ce qui donne lieu à sept interpellations.
L’examen de l’affaire étant renvoyé au 30 mai, le tribunal correctionnel a dû décider du sort des sept interpellés en attendant leur procès. Âgés de 18 à 26 ans, beaucoup se disent SDF, la plupart ne travaillent pas. « Déjà, nous avons procédé au démantèlement de trafics dans les rues voisines, estime la procureure Sandrine Rousseau. Il y a une adaptation des trafiquants. Cela occasionne des nuisances pour les riverains, avec des incidences majeures sur la vie des résidents. »
« Il manque deux grands absents qui étaient les responsables du point de deal », souligne Me Morgane Dazin. Persuadée que « rien ne vient établir la responsabilité » de son client, désigné par le parquet comme le chef. Sauf pour un des protagonistes, le tribunal suit les réquisitions de placement en détention provisoire.
Crédits image et texte : Ouest France©
Source : https://www.ouest-france.fr/faits-divers/trafic/a-angers-les-responsables-presumes-d-un-point-de-deal-seront-juges-le-30-mai-6c4fa5fe-cca3-11ec-bc35-01778601fe28